Être millénium, ce n’est pas tellement une tranche d’âge, c’est plutôt un état d’esprit. Cet état d’esprit est basé sur trois piliers :
Un, l’humilité, d’accepter le fait qu’on puisse ne pas avoir la vérité, que les autres savent peut-être plus que nous, ou qu’a un moment t, on en sait plus qu’eux et de partager cette information.
Deuxièmement, c’est de pouvoir apprendre en continu, d’accepter le fait que dans douze mois, on puisse être obsolète au niveau de la connaissance.
Et troisièmement et certainement le plus important, c’est se lever le matin pour donner du sens à ce que l’on fait.
Que veulent les millénials ?
Alors, il n’y a pas un millénial. Il y a différentes tendances, mais on voit que de plus en plus, le Slashing, le fait d’avoir des petits jobs, déjà présent aux États-Unis, forcé ou contraint, ou par choix. On voit que le fait de pouvoir être de moins en moins dépendant d’une personne ou d’un employeur est une vraie tendance de fond. On parle d’ici quelques années d’avoir jusqu’à 50% de la population active qui sera en mode indépendant/Slashing. L’intérêt c’est de pouvoir vraiment être libre, être nomade et de pouvoir travailler de manière totalement autonome. Des plateformes type Upwork, Fiverr, ou ce genre de choses qui sont très spécialisées permettent de pouvoir avoir des petites missions qui permettent de pouvoir gérer son temps, donc ce bon équilibre entre la vie privée et la vie professionnelle. La personne cherche plutôt à travailler pour vivre et non plus de vivre pour travailler.
Des surfeurs nomades ?
Évidemment entre la réalité et la théorie, le fait de pouvoir être libre de travailler quand on veut avec son van et son kite surf, c’est ce qu’on peut retrouver sur Instagram, et la réalité, malheureusement, il y a un décalage. Puisqu’il y a une réalité financière, aujourd’hui, qui fait que la majorité des freelancers sont vraiment en terme financier à la limite, et on voit que le prix de la liberté a un réel prix financier.
Pourquoi les entreprises ont tant besoin des millénials ?
Les millénials, aujourd’hui incarnent le modèle de demain, ce sont plutôt des progressistes. Il y a d’autres classes sociales aussi, mais les millénials en font partie et donc intégrer des millénials et ce système dans les entreprises est primordial. D’un côté, il y a l’innovation technologique mais également une innovation sociétale que toute entreprise est obligée d’avoir si elle veut survivre demain.
Qu’est ce qui fait la valeur d’un millénial ?
Donc aujourd’hui, il y a deux types de compétences, Les compétences hard, compétences techniques qui peuvent s’apprendre très rapidement sur internet, très rapidement en 6 mois on peut devenir junior data scientist. Par contre, ce qui est important de développer, c’est continuer la formation continue, car dans l’univers technologique après 12 mois on devient obsolète, on parle de l’obsolescence de la connaissance et surtout développer en lame de fond une attitude, ce qu’on appelle les softs skills comme par exemple l’empathie, c’est vraiment ce cumul des trois qui fait aujourd’hui la complexité des recrutements.
Comment les attirer ?
Alors aujourd’hui, toute société pour attirer des talents et les conserver, c’est de vraiment pouvoir avoir un modèle où on va stimuler, et pas un système de dominance avec des « petits chefs », pouvoir stimuler, se mettre au même niveau que les personnes que l’on accueille dans l’entreprise, les millénials sont intéressés par les concepts d’entreprises libérées et de pouvoir participer, se sentir utile, se sentir engagé dans les valeurs de la société. Certains sont sensibles à l’environnement, d’autres sont sensibles a des causes plus sociétales et donc vraiment de pouvoir contribuer à se sentir utile et surtout dans un système où il n’y a pas de dominance, il n’y a pas de hiérarchie qui est imposée, mais une hiérarchie naturelle avec managers qui stimulent plutôt que réprimandent ou forcent les choses.
Les retenir plus de 3 ans: mission impossible ?
En termes de productivité, après trois ans je pense qu’on a fait le tour, certainement dans des environnements technologiques qui évoluent très rapidement et des modèles qui évoluent très rapidement. Je pense qu’il est bien à la fois pour l’employé que pour l’employeur, qu’après une période déterminée, que ce soit trois ou quatre ans, que tout simplement que la collaboration s’arrête, tout en gardant peut-être un lien avec l’entreprise, plutôt affectif, il est bien que la personne continue d’être stimulé par d’autres tâches, d’autres projets ou d’autres personnes.
Dernier conseil
Si vous devez engager des gens, la première chose que chez Inoopa, nous on refuse ce sont des gens qui ont de l’égo, du pouvoir et qui ont besoin de reconnaissance, car ce sont aujourd’hui les « petits chefs » qui sont les plus nuisibles et les moins créateurs de valeur.
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